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Les auxiliaires du jardin : une défense naturelle contre les nuisibles

Les variétés de plantes que nous cultivons (potagères, fruitières, ornementales), ainsi que les adventices et les animaux présents dans nos jardins, sont essentiels pour maintenir un équilibre sain. Plus la diversité est grande, plus notre système devient résilient. Elle représente une assurance contre les aléas climatiques et les ravageurs. Notre jardin est un véritable écosystème, et il est crucial d'apprendre à préserver l'équilibre entre les animaux, les végétaux et les micro-organismes afin d'obtenir des plantes en pleine santé

et un jardin florissant de vie !

Favoriser l'accueil ou le maintien d'auxiliaires dans notre jardin constitue le premier pas vers la lutte biologique. Bien qu'on la qualifie de "lutte biologique passive", son importance ne doit pas être sous-estimée. Les auxiliaires sont des animaux qui se nourrissent des ennemis de nos cultures ou qui les parasitent.

Le hérisson et le carabe doré se délectent des limaces ; les larves de coccinelle se régalent des pucerons ; quant aux araignées, aux oiseaux, aux crapauds et autres musaraignes, ils offrent une précieuse assistance au jardinier. Ainsi, il est impératif de préserver et d'attirer ces auxiliaires, car leur présence permet de réguler les populations de ravageurs.

Cependant, il est important de noter que les auxiliaires naturellement présents ne peuvent pas toujours prévenir certaines infestations de ravageurs. Dans ces cas-là, vous pouvez intervenir en optant pour la lutte biologique "active", c'est-à-dire en introduisant artificiellement des auxiliaires. On parle alors de protection biologique intégrée (PBI).


Araignée : elle dévore les mouches et larves de toute sorte.

Carabe doré : il se nourrit de larves et de chenilles.

Cloporte : les cloportes participent activement à la décomposition de la cellulose des parois végétales et ainsi à la fertilité des sols.

Coccinelle : sans doute le plus connu des auxiliaires. Larves et adultes se nourrissent de pucerons mais aussi de cochenilles, d’acariens ou d’aleurodes ainsi que de pollen et de nectar. On peut les acheter par correspondance ou dans certaines jardineries.

Couleuvre : elle est inoffensive! Elle détruit de nombreux insectes, ainsi que les mulots et les campagnols. C’est une vraie chance pour le jardinier!

Crapaud : c’est l’un des meilleurs auxiliaires du jardinier. Il détruit les cloportes, limaces, chenilles et larves.

Chrysope : ses larves peuvent dévorer de 250 à 500 pucerons durant leur développement (qui dure environ 3 semaines). On peut acheter par correspondance ou dans certaines jardineries des bandelettes avec des œufs de chrysope.

Guêpe parasitoïde : une femelle, par la ponte, arrive à parasiter plus de 500 pucerons ou chenilles pendant la saison.

Grenouille : si vous possédez un grand terrain frais et humide, vous y observerez peut-être des rainettes vertes. Ne les tuez pas! Elles ne touchent jamais aux cultures mais détruisent insectes, mouches, limaçons et larves d’insectes aquatiques.

Hérisson : il se nourrit de nombreuses sortes d’insectes et de limaces.

Lézard : il mange des mouches, des sauterelles et nombre d’insectes.

Mante-religieuse : cet insecte protégé en France depuis 1992, consomme des mouches, moustiques mais aussi des criquets.

Mouches tachinaires : si les adultes sont floricoles, les larves consomment de nombreux ravageurs phytophages comme les charançons, les doryphores et les pyrales.

Musaraigne : elle est carnivore et ne touche donc jamais aux fruits et légumes. Elle se nourrit d’insectes et vers blancs mais aussi de mulots.

Myriapodes : certaines espèces de mille-pattes participent à la décomposition des végétaux en humus pendant que d’autres se nourrissent d’insectes ravageurs.

Oiseaux : de nombreux oiseaux tels que mésanges, merles, martinets, hirondelles et roitelets sont insectivores et vous vous aider à vous débarrasser d’une grande quantité de nuisibles. Cela vaut bien de leur laisser une petite part de la récolte de cerises, fraises ou petits pois! Une mésange mange presque son poids par jour en insectes. Un couple de mésanges avec une nichée arrive à manger 30kg de chenilles par an! Même les

moineaux sont utiles. A eux seuls, ils dévorent plus de hannetons que les autres oiseaux cités! Les merles dévorent de nombreux insectes et leurs larves mais aussi des myriapodes. Les pics sont précieux pour aller chercher les insectes et les larves sous l’écorce des arbres.

Punaises : elles dévorent les acariens, certaines chenilles et les psylles.

Rapaces : éperviers et petits faucons se nourrissent de souris et autres petits mammifères. Hiboux et chouettes chassent la nuit et se nourrissent de souris, mulots, campagnols, rats…

Sauterelle verte : elle n’est pas une ennemie du jardinier puisqu’elle consomme des pucerons, les formes larvaires et adultes des doryphores notamment.

Staphylins : sont des prédateurs efficaces contre une grande panoplie de ravageurs des cultures dont des acariens, des pucerons, des chenilles, des limaces et des escargots.

Syrphe ceinturé en vol stationnaire

Syrphe : elles ressemblent à de toutes petites guêpes, très fines et silencieuses. On les voit souvent immobiles au-dessus des fleurs. Leurs larves dévorent plusieurs centaines de pucerons pendant leur cycle.

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